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Fort Fort Loin Loing
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2 novembre 2009

Mizerný život v Praze: Pozor na tramvaj.

Soit « vie de merde à Prague : attention au tram ». Rien à voir entre les deux, je ne me suis pas fait renverser, c’est juste que « attention au tram » est la seule chose que j’aie retenu en tchèque…

Depuis le début de la semaine, en allant et en partant du boulot, je n’ai qu’une pensée en tête : je sais pas qui a inventé le concept d’heure de pointe, mais il aurait dû se mettre à la plomberie plutôt qu’à l’invention. C’est super relou d’être dans un tram bondé. Bref, ça arrive à tout le monde, mais quand même, faut bien que je meuble.

Bref, outre ces entrefaites, revenons à nos moutons (des Shetland). Vu que mon maître de stage est parti toute la semaine, et que j’avais fini tout ce que j’avais à lire, j’ai commencé à relire mes documents pour compléter mes notes…rien de bien palpitant.

L’essentiel du message est donc mon week-end à Prague pour la Toussaint : détail logistique intéressant, le trajet m’a coûté plus cher que le reste du séjour (hébergement en auberge de jeunesse, 3 restau, un bagel, une entrée en boite et deux trois consos) : la République Tchèque, ca roxe question prix. Prenons par exemple la pinte (oui, 0,5) lambda, qui coûte entre 30 et 45 couronnes tchèques, soit…1,20 euros en gros. Génial non ?

Bon, après 14h de bus, j’arrive à Prague vers 5h du mat’ le samedi, sans batterie, sans couronnes tchèques, sans un mot de tchèque en tête et sans me rappeler de l’adresse de l’hôtel. Pratique, non ? Sur le coup je me suis rappelé de la rade à Montpellier avec les filles, sauf que c’était un Montpellier qui parlait tchèque pour le coup…

Heureusement, à trente de seconde de l’hystérie larmoyante, je dégaine mon guide du routard en me rappelant de l’adresse de l’hôtel, et trois minutes plus tard je suis posé sur un sofa. La vie est géniale.

Une fois le soleil levé (quand même) et mon diner avalé (j’avais prévu un reste de mes pates de midi, mais sans fourchette ca manque de commodité), on s’en va au hasard dans les rues pragoises (si c’est bien comme ca qu’on appelle les locaux…dans le doute, on les appellera comme ca). Powder Tower, Palais saint Wenceslas, Pont Saint-Charles, tout est expédié avec des références culturelles aussi profondes que « ça, c’est la statue de Saint-Wenceslas, le saint-patron de la ville », « t’as vu la brunette là-bas ? », « cette plaque en or sur le pont, tout les gens la touchent pour avoir une bénédiction, donc ils la nettoient en même temps, c’est pour ca qu’elle est noire partout sauf sur le petit carré » ou même « rah, mais ya tellement de cibles pour l’œil qu’on se croirait dans un champ de tir ! High five ! ». Finalement, après un déjeuner excellent et bien peu cher, on se lance a l’assaut du château et de sa célèbre cathédrale saint Guy (Jean-Louis, si tu nous entends). Puis, 15 minutes en ballon à 60 mètres du sol, suspendu à une nacelle ridicule. Je hais le monde.

Une fois rentrés et délassés, on établit un programme pour la soirée : chacun glande sur son PC, puis on sort diner dans un restau assez traditionnel, et on va prendre un verre au bar étudiant du coin (le Chapeau Rouge, en français dans le texte).

Le restau en question ne servant plus et une pizza ingérée, on rentre au Chapeau Rouge…ou l’on est abordés au bout de cinq minutes par deux filles. Genre, on discutait :

Moi : « t’as vu la blondinette au bar » (aka une nana qui faisait genre 18-19 ans, pas moche)

Lui : « Mwais, bof. T’as pris une photo du bar ? »

Je dégaine mon appareil, les deux filles nous font « vous nous prenez en photo ? » et trois photos plus tard, insatisfaites, elles sortent leur propre appareil, nous prennent, se prennent, et la blonde entame la discussion pendant que l’autre retourne au bar.

Nous apprenons donc qu’elle est prof de sport, slovène, et entraine une équipe de basket de jeunes. Et la, la grande technique pour savoir nos âges et ainsi qui draguer : « nan, je vous crois pas, vous êtes pas frères, montrez moi vos cartes d’identité ». Gromph. En retour, elle nous montre la sienne, et c’est uniquement après qu’elle m’ait dit « mais t’es super jeune en fait » que j’ai remarqué qu’elle était née en…1980. Rofl.

Evincé en 2-2, je me tourne vers l’extérieur et discute 5 minutes avec des français dehors avant de re-rentrer. Entre-temps, pris de pitié (>_<’), les deux tourtereaux ont examiné leurs possibilités de me trouver une fille. Génial.

Heureusement, l’autre amie de la blonde, une superbe brune, s’avère intéressée avant même qu’ils ne lui demandent et entame la conversation. J’apprends donc qu’elle entraine une équipe de volley, et qu’elle est naturellement freaky.

Finalement, elles et les deux mecs qui les accompagnent (des brésiliens émigrés en France depuis une vingtaine d’années) nous proposent d’aller en boite…ou nous les accompagnons, et débouchons sur ZE boite de Prague, genre « 5 étages 5 ambiances », avec soirée de folie en perspective pour Halloween. Pour l’entrée a prix ridicule (120 couronnes, soit 4 euros), on va a l’ambiance « années 80-90 », avec tous les classiques de nos jeunesses respectives, toujours équipé, pour ma part, de mon fier T-shirt « yes we couenne ».

Finalement, vers une heure et demie, sur « Got my mind set on you » (de George Harrison, si), nous nous embrassons langoureusement, moi et la charmante brune, dans une bulle ou la réalité semble ralentir pour tendre à l’ infini…

Če želite Flertovanje s tabo, bi jaz naredil za flirt z vamiii (oui, c’est « pour un flirt avec toi », en slovene…).

Super happy end, non ?

Non.

En fait, un autre français du même nom (suivez mon regard) a fini avec une autre slovène plus blonde (suivez mon autre regard si vous avez un strabisme divergent) pour représenter la passion franco-slovène. Je hais le monde de A à Z, et les chiffres avec.

Une fois rentrés et reposés tant bien que mal, le dimanche se passe tranquillement dans l’ancien quartier juif de Prague, et par quelques autres visites.

Et pour finir, la honte du week-end : dans le car du retour, je dépose mes affaires puis ressors dire au revoir a Etienne, et quand je reviens un mec est a cote de ma place. Vu qu’il ne parle ni anglais ni français, il me demande par geste a quel siège je veux me mettre ; je lui montre le siege qui donne sur le couloir en précisant « because of my legs… » avant de remarquer qu’il a une béquille et qu’il boite. VdM.

Bref.

Arrivé à 10h a Genève, je n’ai toujours pas commencé à bosser, mais j’ai essayé un repas Thaï avec Bryan. Dernières nouvelles : les suisses ne peuvent plus fumer dans les bars et restaus depuis ce week-end.

Bref. Touche culturelle pour finir : Ned sâ n guêê a to pîirê a guêê tênga : celui qui dort sur la natte qui lui a été prêtée dort en réalité par terre (proverbe mossi).

A tchao !

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Commentaires
A
reminder: ne pas aller sur notre blog au boulot car eclater de rire alors qu on est censes bosser sur excel = ((A4/A85 ))/ 954 * %@ ? >> = LA HONTE <br /> gros bisou qd meme et j adore la VDM des bequilles ; ))
M
finalement je dirais que ça dépend vraiment de l'angle de vue :)
P
hey doude, tu sais que t'es pas mal avec les cheveux courts comme ca ? je sais qui c'est qui a eu l'idée, mais ca en jette ;-)
D
Il ne s'est (en trois mots) rien-pa-ssé. Vous me connaissez bien mal, jeune fille.
P
rhaouuu yes you couenne
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