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Fort Fort Loin Loing
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14 décembre 2009

Encore une victoire de canard.

Le titre n'a rien a voir avec le message, j'etais pas inspire. Si quelqu'un a une meilleure idee, je suis toute ouie.

Ce n’est pas du Fællesrådet for Danmarks Drengespejdere que je vous écris, mais bien de mon bureau de l’OMMS a Genève. Effectivement, Copenhague reste pour moi uniquement sur PS2. Même si notre envoyé est apparemment passé a la télévision (raaah) et qu’un journaliste anglophone m’a appelé pour savoir combien de scout il y avait autour du monde (il a du le répéter qu’une seule fois pour que je comprenne). Joie.

Je vous épargne le récit de deux week-ends à Paris parmi les plus banaux que l’on puisse faire, cependant, let me tell you an awesome story. Replaçons le contexte : l’anniversaire de Brian (toujours le même). En résumé, sortie du boulot à 18h30, premier bar jusqu’à 20h, avec test d’un cocktail ma foi très fort (ils appellent ça un Long-Island Ice Tea, sauf que ça a pas d’Ice Tea. Pourquoi ? Parce que les 3 cl de coca qui donnent une couleur d’Ice Tea représentent la part non-alcoolisée d’un verre de 50 cl. Gloups). Diner dans un restaurant coréen (classe), nouveau bar, très hype (le côte tamisé/canapé/tables basses), puis départ en boite. Il était déjà 1h du mat’, mon train pour Paris était à 9h15 : laaarge ! Encore quelques verres plus loin, arrivé en boite, le style qu’on s’attend à voir uniquement dans des films : musique à fond (normal), nanas en tenue résille en train de danser sur le bar (moins normal), accès au carré VIP (notre hôte connaissant TOUS les videurs !) où attendaient alcool/redbull à foison. Squizzons la partie brumeuse. La fin du programme comprenait apparemment un depart des filles vers 5h, et une fin en strip-clubs. J'ai rien rate, cette partie n'a pas eu lieu (comme la guerre de Troie, le 11 septembre et l'assassinat de Jesse James).

J’arrive chez moi vers 5h45, ayant traversé Genève à pied et pris le premier bus aux Nations Unies. Etrangement, mon réveil de 8h ne m’a pas réveillé. Finalement, départ à 9h50, je saute dans le premier train…puis je suis forcé d’en changer à la première gare, puis à la seconde, et c’est finalement en faisant Genève/Bellegarde/Lyon/Paris que je suis arrivé…avec 4h de retard. Hrm. C’était joyeux, tiens. Et j’ai passé ma matinée le lendemain à lire Bambi à mes neveux.

Je n’ai pas encore de neige, étant tombé dans le mois de novembre le plus chaud depuis 15 ans (évidemment). Mais vendredi matin, c’était un peu la suite de Henning Mankell (comprenne qui pourra), version Pendant le gel : jardin blanchi, neige sur les montagnes…passages piétons verglacés. Aie. Comme on dit par ici : on se les pèle, bordel de cul. Oui, les suisses ont un français assez proche du nôtre.

Mais c’est également la grande semaine de traditions genevoises : course de l’escalade le week-end dernier (j’ai rien vu, j’étais à Paris), et escalade tout court ce week-end, commémoration de la défense victorieuse des genevois contre les troupes du Duc de Savoie en 1602. Rapport avec une vieille qui aurait tapé sur sa marmite à soupe, quelque chose du genre : jeudi midi, le plus vieux de la boite et le plus jeune devaient casser une marmite en chocolat. Chouette tradition. Mais étant en rendez-vous avec un sociologue, j’ai raté ça (surtout que c’était moi le plus jeune). Rofl.

Cependant, la semaine de l’escalade c’est également beaucoup de joies (accrochez-vous mesdemoiselles) : notamment vendredi matin, ratant mon bus journalier, j’aperçois une nana qui en descend, portant une combinaison latex et un masque. Non, mes pulsions n’ont pas pris le dessus, c’est vrai. Intrigué, je prends le tram, me rappelant de l’explication qu’on m’a donné la veille « les jeunes aiment bien se déguiser pour l’escalade ». Bon. Station suivante, v’là-t-y pas qu’une demi-douzaine de cowgirls fort court vêtu (j’allais pas m’en plaindre, mais j’avais quand même froid pour elles) montent, accompagnées de deux policières et d’une danseuse de cabaret. A retenir : un pèlerinage annuel à Genève tous les 11 décembre. Hrm. Ce week-end, pour rester dans le costume mais en vous touchant plus, Genève était bardée de son habit moyenâgeux, puisque la fête de l’escalade est également le moment de se rappeler des traditions d’époque. J’ai donc pu voir dimanche des compagnies de piquiers/mousquetaires manœuvrant en ville, accompagnés de fifres et de tambourins, et au son des tirs d’une reconstitution de canon d’époque. Glory, comme qui dirait.

Le plus rigolo dans ce récit, c’est que plus je raconte, moins j’ai l’impression d’être crédible. Mais j’ai des photos du festival (je n’avais hélas pas d’appareil pour la soirée, le train et les cowgirls) !

Restons donc sur un « Ovomaltine, c’est de la dynamite » (j’ai redécouvert la pub après avoir bu un chocolat de la marque éponyme sous l’œil hilare de mes camarades de bureau, à la cafeteria de la fac d’à côté).

Bye !

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Commentaires
M
j'aime les suisses
M
coucou!<br /> Hum... je ne savais pas que les scouts avaient pour habitude de finir leurs soirées dans les bars a strip tease! Pas très catholique tout ça ^^
P
coin coin!
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